Introduction
Le radeau BE GREEN est une structure prototype qui répond aux besoins physiques et sociaux en vue des défis croissants du changement climatique dans un contexte africain d’urbanisation. Le projet est initié par l’association humanitaire Afreeca Child et l’entreprise BTP altruiste Artisans Sans Frontières.
Il s’agit d’un «bâtiment» mobile « motomarine », ou d’une structure flottante qui s’adapte aux changements de marée et divers niveaux de l’eau, ce qui rend invulnérable aux inondations et aux ondes de tempête. Elle est conçue pour utiliser les énergies renouvelables, le recyclage des déchets organiques, récolter l’eau de pluie ainsi que pour produire de la nourriture tout en purifiant l’eau et l’air de l’endroit où le prototype est installé.
Ce projet ainsi que ce dossier de présentation se base sur les expériences pilotes qui ont montré leur efficacité en amont :
L’ECOLE FLOTTANTE DE MAKOKO construit par l’architecte Kunle Adeyemi en collaboration avec NLE et le « Community Waterfront Makoko ». www.nleworks.com
LA BARGE MEDUSE ou JELLYFISH avec un system aquaponique construit par les architectes Antonio Girardi et Cristiana Favretto en collaboration avec PNAT. www.pnat.net
LA STATION D’EPURATION FLOTTTANTE construit par l’architecte George Le Garzic en collaboration avec l’association d’Architectes Sans Territoire. www.asterbretagne.org
Pourquoi cette innovation?
On prévoit que la population mondiale va croître à près de 10 milliards au cours des quatre prochaines décennies. En 2050, la demande mondiale d’aliments devrait être de 60 à 70% plus élevée qu’aujourd’hui. La pénurie d’eau et de terres cultivables sont les principaux obstacles pour répondre aux changements quantitatifs et qualitatifs de la demande mondiale. La plupart des terres cultivables est concentrée dans quelques zones géographiques, et l’eau reste extrêmement rare dans la plupart des régions avec des taux élevés de croissance de la population, tels que l’Afrique. L’agriculture est l’activité humaine qui repose le plus sur les ressources en eau existantes. Actuellement dans de nombreuses parties du monde, comme l’Inde, le Pakistan ou le sud de l’Espagne, la demande en eau à des fins agricoles est satisfaite par les méthodes non durables comme la surexploitation des réservoirs souterrains ce qui a un impact sur l’environnement (en plus de l’impact de la monoculture, de l’usage de pesticides, etc.).
La rareté des terres et de l’eau douce pour l’agriculture est exacerbée par des changements climatiques, exposant de nombreuses régions du monde à des problèmes environnementaux qui contribuent à les rendre encore plus vulnérables aux problèmes d’eau ainsi que d’alimentation.
Le niveau des mers, par exemple, contribue à l’inondation de vastes zones de terres fertiles avec de l’eau salée. Ce phénomène a déjà commencé à se produire avec une fréquence alarmante aux quatre coins du monde, par exemple dans le Delta du Saloum au Sénégal.
Nous avons ainsi naturellement ciblé la réserve biosphère du delta du Saloum pour ce premier prototype BE GREEN afin d’être engagé dans la lutte contre les impacts négatifs des changements climatiques, et afin de promouvoir les comportements moins nuisibles à l’environnement.
Selon le directeur de cabinet du ministre de l’environnement et de la protection de la nature Mamadou Tall lors de la cérémonie de la journée mondial de l’environnement « … compte tenu de la spécificité de la zone comme étant un exemple typique de la problématique de l’érosion côtière et de l’élévation du niveau de la mer. La problématique des répercussions sur le littoral sénégalais long de 700 kilomètres de Saint Louis à Ziguinchor, qui est aujourd’hui menacé par le relèvement du niveau de la mer, avec le recul du trait de côte de l’ordre de 0,5 à 1 m par an d’après les études de vulnérabilité des côtes sénégalaises réalisées dans le cadre du Plan d’actions national d’adaptation (PANA). Les conséquences d’un tel phénomène naturel touchent les secteurs clés de l’économie nationale à travers la baisse de la productivité agricole, la réduction de la biodiversité marine, les risques d’inondation des infrastructures portuaires et routières, la destruction des équipements touristiques pour ne citer que ces exemples ».
L’augmentation de l’effort de pêche lié à l’accroissement de la population de pêcheurs et à l’intensité de pêche constitue à terme une menace pour les ressources en présence et par conséquent, cela nécessite des mesures d’accompagnement
Les avantages de BE GREEN
Relever ces défis d’une manière holistique peut produire une amélioration considérable de la sécurité des communautés côtières de l’eau et de la nourriture.
BE GREEN est un module pour la culture qui ne repose pas sur le sol, l’eau douce et la consommation d’énergie chimique. La culture sur le radeau est possible grâce au système hydroponique et aquaponique qui permet d’énormes économies d’eau par rapport aux systèmes de culture traditionnels.
Capable de purifier de l’eau salée, saumâtre ou encore de l’eau polluée en utilisant l’énergie solaire. L’eau nécessaire est fournie par des unités de dessalement solaires disposées autour du périmètre qui sont capable de produire jusqu’à 300 litres par jour d’eau propre et fraiche. L’eau provenant de la distillation solaire est un phénomène naturel : dans les mers, l’énergie du soleil fait évaporer l’eau, qui retombe alors lorsqu’il pleut. Le système de dessalement solaire reproduit ce phénomène sur une plus petite échelle : aspirer de l’air humide et le forcer à condenser à l’intérieur d’un réservoir en contact avec la surface froide de la mer ou du cours d’eau.
Le système de désalinisation est complété par un system de filtre et purification d’eau grâce aux couches superposés de sable, gravier et charbon disposé dans les bidons de 200l sous la structure.
La structure accueille un jardin phytoépurateur qui permet l’épuration des eaux à l’aide de plantes, l’atténuation des vagues donc la diminution de l’érosion, la création d’aires de nidification, de refuges pour les poissons et permettre le développement des espèces piscicoles. Moyen simple et naturel de dénitrification et de lutte contre l’eutrophisation, ce system apporte une solution fiable, esthétique et peu couteuse et nécessite aucun moyen de manutention.
Le system est également conçu pour être indépendant de la structure sous forme d’ilot végétalisé, afin de servir chaque court d’eau emprunté par le radeau.
Toute l’énergie requise à bord pour les différentes fonctions et différentes variantes des radeaux est auto produite grâce à une combinaison de technologie exploitant les ressources naturelles, on compte dans celle-ci éoliennes, panneaux solaire, hydrogénérateurs ainsi que générateur biogaz.
A bien des égards, BE GREEN incarne les défis les plus importants posés par l’urbanisation et le changement climatique en Afrique côtières. Dans le même temps, il inspire également des solutions possibles et des alternatives à la culture envahissante de la bonification des terres.
Les matériaux de construction d’un radeau BE GREEN
Construite avec des technologies à faible cout et des matériaux simples et facilement recyclables. Ainsi, le radeau est totalement novateur dans sa capacité à réagir efficacement à des problèmes concrets et ce malgré des ressources limitées.
Le choix du bois :
La structure qui constitue la plateforme du radeau comprend d’une part l’ossature, d’autre part le plancher. Les essences de bois local choisis pour l’ossature sont le Sapin (plus cher à l’achat), et/ou le Fraké, traitées et imperméabilisées avec des produits naturels et bios et fournis par les scieries locales. Le plancher qui recouvre l’ossature est également en Fraké ou en Samba (moins onéreux mais requière plus d’entretien). L’autre possibilité pour faire son plancher et d’utiliser du bois de récupération ou du bois de palette qui sera aussi traité avec des produits (peintures et/ou vernis) naturelles et bio.
Le choix des flotteurs :
Le choix du système de flottabilité du radeau dépend de sa fonction finale ainsi que de la masse volumique du bâtiment qu’il accueillera. Nous préconisons des bidons de 200L préalablement dépollués et sanglés à l’horizontale sous l’ossature pour les structures mobiles, la quantité de bidons est déterminé par un calcul sur la poussée d’Archimède en utilisant la formule V = l x w x h. Il existe des calculatrices sur internet à cet effet.
D’autre système sont également adaptables pour ajuster la masse volumique a la flottaison tel que des bidons plastiques de 20l, deux rangées horizontal de barils de 200l, positionnement a la vertical de barils de 200l, ou encore des bouteilles en plastique soit implantée directement dans l’ossature soit contenue dans des sacs en nylon.
Compte tenu de la complexité de la construction de la structure et de son innovation, nous avons jugé utile de nous faire accompagner par l’architecte Georges Le Garzic, de son équipe d’ingénieurs et de l’association ASTER de Rennes (Architecte Sans Territoire) mentionné plus haut.
La propulsion :
Les radeaux sont équipés de mécanismes à force humaine pour naviguer mais ils conviennent également un emplacement pour accueillir un moteur électrique. Les structures de taille importante sont essentiellement remorquées. On entend par propulsion a force humaine : pédalos, pagaies, rames, hydrofoil, voiles, parachutes marin, ancre.
Le premier prototype BE GREEN
La plateforme du premier prototype servira principalement comme restaurant. 140 m2 de terrasse incorporant toute les technologies innovantes mentionnées dans ce manuel.
Les plateformes BE GREEN sont modulaires, évolutives et adaptables à d’autres fins, comme un centre communautaire, une école, un centre de santé, un marché, un centre de divertissement, un logement, etc.
Le Teaser du restaurant
Premier restaurant/bar flottant éco-culturel et solidaire au monde
Le projet est un tout nouveau concept alliant respect de l’écologie et activités socioculturelles au sein d’un lieu unique, à la fois restaurant/bar et véritable modèle écologique respectueux de l’environnement. Que ce soit au niveau de la carte ou dans les aménagements du lieu.
Le restaurant ose le « tout-écologique » et contribue ainsi de façon pertinente au développement durable dans le magnifique pays du Sénégal.
Des activités culturelles telles que concerts, expositions, ateliers et animations pédagogiques y seront proposées, ainsi qu’un espace bibliothèque recueillant une collection de livres autour du thème ‘vivre mieux’. Des espaces de détente et des espaces ludiques trouveront bien évidemment une place au sein du projet car l'idée est de proposer un super lieu unique en son genre, un lieu d'accueil, de plaisir et d'éducation populaire. Un lieu des possibles, agréable et résolument humain.
La dimension associative est donc également au cœur du projet, qui sera un centre de ressources où les ateliers hebdomadaires pour apprendre à faire du pain, reconnaître certaines plantes, apprendre à jardiner et expérimenter, recycler des objets, ainsi que des stages et formations participatives foisonneront, et où chacun s'aidera et échangera ses compétences!
Tout sera possible dans un esprit bienveillant et convivial, et les initiatives personnelles seront encouragées et soutenues, alors si vous voulez monter un petit labo photo, aider à fabriquer une éolienne ou un four solaire, et bien soit !
Le restaurent se veut un lieu vivant, permettant le lien social de façon concrète, de passer de bons moments ensemble, mais aussi de réfléchir à comment vivre mieux dans cette société en crise, en n'étant pas obligé de se sentir une pompe à fric, mais un bel être humain, cool et fun !
A propos des porteurs du projet
Nous sommes Sabrina Petou et Ianis Oliveira accompagnés de l'association humanitaire de Saint Malo Afreeca Child (www.afreecachild.faithweb.com), et de l'entreprise de construction en bâtiment de Dinard Artisans Sans Frontières - entreprise altruiste. (http://www.saint-malo.maville.com/actu/actudet_-LA-CREATION-D-UNE-ENTREPRISE-HUMANITAIRE-A-SAINT-MALO_47337-2278962_actu.Htm)
De l'organisation d'événements à la gestion de chantiers en passant par la gestion de restaurants, nous sommes nés de nos projets passés et de nos rencontres. Nous avons ainsi la conviction que nos expériences et les compétences développées par ce biais, le tout soutenu par notre envie d'un monde meilleur, nous permettront de vous proposer un lieu génial ! Car c'est le but, pouvoir partager un super lieu avec nos valeurs écologiques, sociales et solidaires, autour d’un verre et/ou d’un plat.
L’idée du PROJET est née de l’esprit de notre esprit, deux jeunes aussi dynamiques que sympathiques, amis à la vie comme à la scène. Ce concept original découle d’une part de nos expériences communes dans la restauration et l’hôtellerie, de nombreux voyages, et d'autre part d’une envie d’agir positivement dans le monde d’aujourd’hui, en accord avec les nouveaux enjeux du 21ème siècle.
Le restaurent se veut ainsi le pont construit de notre passé pour tendre vers l'avenir
Créer un lieu pour boire un verre, pour refaire le monde jusque tard dans la nuit, débattre de mille sujets avec d'autres, leur offrir à manger et de quoi se divertir. C'était notre envie. Mais nous étions aussi tous deux habités par les problèmes qui traversaient alors notre société, ses dysfonctionnements, ses malaises et ses inerties. Donc oui pour le verre mais à condition qu'on agisse pour améliorer les choses. C'était notre exigence.
Concrètement ça donnerai ça...…La structure entièrement construite écologiquement (construction en bois et objets recyclés, toilettes sèches, douches solaires, éoliennes, panneaux solaires, utilisation de l'eau de mer après désalinisation)
...On en a des idées dans la besace: théâtre d'improvisation, comédie club, rencontres littéraires, débats, café-concert, espace de presse alternative, vernissage & expos d'artistes locaux, conférences, ateliers, concerts et festivals de musique etc.
…La structure flottante ce veut être à la foi une station d’épuration des eaux et un jardin botanique.
… On propose et enseigne un exemple de gestion des déchets.
...On est un espace de création et d'initiatives pour développer des projets en commun avec le réseau associatif. (Afreeca Child, Sos Enfants Des Rues de Kaolack, Mission Inter Sénégal, World Vision, Mission Union Mondial, Toscan, Enda Tier Monde, etc.)
...On travaille avec des produits bio, locaux et issus du commerce équitable pour vous composer des plats inoubliables.
...On nettoie vos assiettes avec des produits d'entretien écologiques. Tant qu'à faire.
...On finance des programmes de reboisement, on organise aussi des nettoyages de plage en essayant de sensibiliser aux problématiques environnementales. Parce que de la plage à votre assiette, il n'y a qu'un petit pas.
...On éclaire le radeau grâce aux énergies renouvelables. Mais au pire on fait ça à la bougie !
...On est une activité génératrice de revenus pour financer divers programmes en faveur des enfants des Rues. (Par le biais des associations Afreeca Child, Village Pilote, Sos Enfants des Rues de Kaolack, Mission Unie Mondial, Mission Inter Sénégal et Marple)
...On contribue au renforcement du lien social, de la coopération et de la mixité entre les générations (au travers d'activités, d’enjeux et d’intérêts qui unissent et rassemblent, où les différences de chacun seront une force plutôt qu'un problème).
...On participe pleinement à la vie économique locale, à la création d'emplois et au rayonnement de la région.
...On tient à respecter notre éthique qui, sans en démordre, placera toujours l'humain avant le consommateur.
LE PROJET est une utopie en chantier. Voilà donc ce que ça pourrait être. Il ne manque désormais plus que vous à bord !
Le radeau BE GREEN est une structure prototype qui répond aux besoins physiques et sociaux en vue des défis croissants du changement climatique dans un contexte africain d’urbanisation. Le projet est initié par l’association humanitaire Afreeca Child et l’entreprise BTP altruiste Artisans Sans Frontières.
Il s’agit d’un «bâtiment» mobile « motomarine », ou d’une structure flottante qui s’adapte aux changements de marée et divers niveaux de l’eau, ce qui rend invulnérable aux inondations et aux ondes de tempête. Elle est conçue pour utiliser les énergies renouvelables, le recyclage des déchets organiques, récolter l’eau de pluie ainsi que pour produire de la nourriture tout en purifiant l’eau et l’air de l’endroit où le prototype est installé.
Ce projet ainsi que ce dossier de présentation se base sur les expériences pilotes qui ont montré leur efficacité en amont :
L’ECOLE FLOTTANTE DE MAKOKO construit par l’architecte Kunle Adeyemi en collaboration avec NLE et le « Community Waterfront Makoko ». www.nleworks.com
LA BARGE MEDUSE ou JELLYFISH avec un system aquaponique construit par les architectes Antonio Girardi et Cristiana Favretto en collaboration avec PNAT. www.pnat.net
LA STATION D’EPURATION FLOTTTANTE construit par l’architecte George Le Garzic en collaboration avec l’association d’Architectes Sans Territoire. www.asterbretagne.org
Pourquoi cette innovation?
On prévoit que la population mondiale va croître à près de 10 milliards au cours des quatre prochaines décennies. En 2050, la demande mondiale d’aliments devrait être de 60 à 70% plus élevée qu’aujourd’hui. La pénurie d’eau et de terres cultivables sont les principaux obstacles pour répondre aux changements quantitatifs et qualitatifs de la demande mondiale. La plupart des terres cultivables est concentrée dans quelques zones géographiques, et l’eau reste extrêmement rare dans la plupart des régions avec des taux élevés de croissance de la population, tels que l’Afrique. L’agriculture est l’activité humaine qui repose le plus sur les ressources en eau existantes. Actuellement dans de nombreuses parties du monde, comme l’Inde, le Pakistan ou le sud de l’Espagne, la demande en eau à des fins agricoles est satisfaite par les méthodes non durables comme la surexploitation des réservoirs souterrains ce qui a un impact sur l’environnement (en plus de l’impact de la monoculture, de l’usage de pesticides, etc.).
La rareté des terres et de l’eau douce pour l’agriculture est exacerbée par des changements climatiques, exposant de nombreuses régions du monde à des problèmes environnementaux qui contribuent à les rendre encore plus vulnérables aux problèmes d’eau ainsi que d’alimentation.
Le niveau des mers, par exemple, contribue à l’inondation de vastes zones de terres fertiles avec de l’eau salée. Ce phénomène a déjà commencé à se produire avec une fréquence alarmante aux quatre coins du monde, par exemple dans le Delta du Saloum au Sénégal.
Nous avons ainsi naturellement ciblé la réserve biosphère du delta du Saloum pour ce premier prototype BE GREEN afin d’être engagé dans la lutte contre les impacts négatifs des changements climatiques, et afin de promouvoir les comportements moins nuisibles à l’environnement.
Selon le directeur de cabinet du ministre de l’environnement et de la protection de la nature Mamadou Tall lors de la cérémonie de la journée mondial de l’environnement « … compte tenu de la spécificité de la zone comme étant un exemple typique de la problématique de l’érosion côtière et de l’élévation du niveau de la mer. La problématique des répercussions sur le littoral sénégalais long de 700 kilomètres de Saint Louis à Ziguinchor, qui est aujourd’hui menacé par le relèvement du niveau de la mer, avec le recul du trait de côte de l’ordre de 0,5 à 1 m par an d’après les études de vulnérabilité des côtes sénégalaises réalisées dans le cadre du Plan d’actions national d’adaptation (PANA). Les conséquences d’un tel phénomène naturel touchent les secteurs clés de l’économie nationale à travers la baisse de la productivité agricole, la réduction de la biodiversité marine, les risques d’inondation des infrastructures portuaires et routières, la destruction des équipements touristiques pour ne citer que ces exemples ».
L’augmentation de l’effort de pêche lié à l’accroissement de la population de pêcheurs et à l’intensité de pêche constitue à terme une menace pour les ressources en présence et par conséquent, cela nécessite des mesures d’accompagnement
Les avantages de BE GREEN
Relever ces défis d’une manière holistique peut produire une amélioration considérable de la sécurité des communautés côtières de l’eau et de la nourriture.
BE GREEN est un module pour la culture qui ne repose pas sur le sol, l’eau douce et la consommation d’énergie chimique. La culture sur le radeau est possible grâce au système hydroponique et aquaponique qui permet d’énormes économies d’eau par rapport aux systèmes de culture traditionnels.
Capable de purifier de l’eau salée, saumâtre ou encore de l’eau polluée en utilisant l’énergie solaire. L’eau nécessaire est fournie par des unités de dessalement solaires disposées autour du périmètre qui sont capable de produire jusqu’à 300 litres par jour d’eau propre et fraiche. L’eau provenant de la distillation solaire est un phénomène naturel : dans les mers, l’énergie du soleil fait évaporer l’eau, qui retombe alors lorsqu’il pleut. Le système de dessalement solaire reproduit ce phénomène sur une plus petite échelle : aspirer de l’air humide et le forcer à condenser à l’intérieur d’un réservoir en contact avec la surface froide de la mer ou du cours d’eau.
Le système de désalinisation est complété par un system de filtre et purification d’eau grâce aux couches superposés de sable, gravier et charbon disposé dans les bidons de 200l sous la structure.
La structure accueille un jardin phytoépurateur qui permet l’épuration des eaux à l’aide de plantes, l’atténuation des vagues donc la diminution de l’érosion, la création d’aires de nidification, de refuges pour les poissons et permettre le développement des espèces piscicoles. Moyen simple et naturel de dénitrification et de lutte contre l’eutrophisation, ce system apporte une solution fiable, esthétique et peu couteuse et nécessite aucun moyen de manutention.
Le system est également conçu pour être indépendant de la structure sous forme d’ilot végétalisé, afin de servir chaque court d’eau emprunté par le radeau.
Toute l’énergie requise à bord pour les différentes fonctions et différentes variantes des radeaux est auto produite grâce à une combinaison de technologie exploitant les ressources naturelles, on compte dans celle-ci éoliennes, panneaux solaire, hydrogénérateurs ainsi que générateur biogaz.
A bien des égards, BE GREEN incarne les défis les plus importants posés par l’urbanisation et le changement climatique en Afrique côtières. Dans le même temps, il inspire également des solutions possibles et des alternatives à la culture envahissante de la bonification des terres.
Les matériaux de construction d’un radeau BE GREEN
Construite avec des technologies à faible cout et des matériaux simples et facilement recyclables. Ainsi, le radeau est totalement novateur dans sa capacité à réagir efficacement à des problèmes concrets et ce malgré des ressources limitées.
Le choix du bois :
La structure qui constitue la plateforme du radeau comprend d’une part l’ossature, d’autre part le plancher. Les essences de bois local choisis pour l’ossature sont le Sapin (plus cher à l’achat), et/ou le Fraké, traitées et imperméabilisées avec des produits naturels et bios et fournis par les scieries locales. Le plancher qui recouvre l’ossature est également en Fraké ou en Samba (moins onéreux mais requière plus d’entretien). L’autre possibilité pour faire son plancher et d’utiliser du bois de récupération ou du bois de palette qui sera aussi traité avec des produits (peintures et/ou vernis) naturelles et bio.
Le choix des flotteurs :
Le choix du système de flottabilité du radeau dépend de sa fonction finale ainsi que de la masse volumique du bâtiment qu’il accueillera. Nous préconisons des bidons de 200L préalablement dépollués et sanglés à l’horizontale sous l’ossature pour les structures mobiles, la quantité de bidons est déterminé par un calcul sur la poussée d’Archimède en utilisant la formule V = l x w x h. Il existe des calculatrices sur internet à cet effet.
D’autre système sont également adaptables pour ajuster la masse volumique a la flottaison tel que des bidons plastiques de 20l, deux rangées horizontal de barils de 200l, positionnement a la vertical de barils de 200l, ou encore des bouteilles en plastique soit implantée directement dans l’ossature soit contenue dans des sacs en nylon.
Compte tenu de la complexité de la construction de la structure et de son innovation, nous avons jugé utile de nous faire accompagner par l’architecte Georges Le Garzic, de son équipe d’ingénieurs et de l’association ASTER de Rennes (Architecte Sans Territoire) mentionné plus haut.
La propulsion :
Les radeaux sont équipés de mécanismes à force humaine pour naviguer mais ils conviennent également un emplacement pour accueillir un moteur électrique. Les structures de taille importante sont essentiellement remorquées. On entend par propulsion a force humaine : pédalos, pagaies, rames, hydrofoil, voiles, parachutes marin, ancre.
Le premier prototype BE GREEN
La plateforme du premier prototype servira principalement comme restaurant. 140 m2 de terrasse incorporant toute les technologies innovantes mentionnées dans ce manuel.
Les plateformes BE GREEN sont modulaires, évolutives et adaptables à d’autres fins, comme un centre communautaire, une école, un centre de santé, un marché, un centre de divertissement, un logement, etc.
Le Teaser du restaurant
Premier restaurant/bar flottant éco-culturel et solidaire au monde
Le projet est un tout nouveau concept alliant respect de l’écologie et activités socioculturelles au sein d’un lieu unique, à la fois restaurant/bar et véritable modèle écologique respectueux de l’environnement. Que ce soit au niveau de la carte ou dans les aménagements du lieu.
Le restaurant ose le « tout-écologique » et contribue ainsi de façon pertinente au développement durable dans le magnifique pays du Sénégal.
Des activités culturelles telles que concerts, expositions, ateliers et animations pédagogiques y seront proposées, ainsi qu’un espace bibliothèque recueillant une collection de livres autour du thème ‘vivre mieux’. Des espaces de détente et des espaces ludiques trouveront bien évidemment une place au sein du projet car l'idée est de proposer un super lieu unique en son genre, un lieu d'accueil, de plaisir et d'éducation populaire. Un lieu des possibles, agréable et résolument humain.
La dimension associative est donc également au cœur du projet, qui sera un centre de ressources où les ateliers hebdomadaires pour apprendre à faire du pain, reconnaître certaines plantes, apprendre à jardiner et expérimenter, recycler des objets, ainsi que des stages et formations participatives foisonneront, et où chacun s'aidera et échangera ses compétences!
Tout sera possible dans un esprit bienveillant et convivial, et les initiatives personnelles seront encouragées et soutenues, alors si vous voulez monter un petit labo photo, aider à fabriquer une éolienne ou un four solaire, et bien soit !
Le restaurent se veut un lieu vivant, permettant le lien social de façon concrète, de passer de bons moments ensemble, mais aussi de réfléchir à comment vivre mieux dans cette société en crise, en n'étant pas obligé de se sentir une pompe à fric, mais un bel être humain, cool et fun !
A propos des porteurs du projet
Nous sommes Sabrina Petou et Ianis Oliveira accompagnés de l'association humanitaire de Saint Malo Afreeca Child (www.afreecachild.faithweb.com), et de l'entreprise de construction en bâtiment de Dinard Artisans Sans Frontières - entreprise altruiste. (http://www.saint-malo.maville.com/actu/actudet_-LA-CREATION-D-UNE-ENTREPRISE-HUMANITAIRE-A-SAINT-MALO_47337-2278962_actu.Htm)
De l'organisation d'événements à la gestion de chantiers en passant par la gestion de restaurants, nous sommes nés de nos projets passés et de nos rencontres. Nous avons ainsi la conviction que nos expériences et les compétences développées par ce biais, le tout soutenu par notre envie d'un monde meilleur, nous permettront de vous proposer un lieu génial ! Car c'est le but, pouvoir partager un super lieu avec nos valeurs écologiques, sociales et solidaires, autour d’un verre et/ou d’un plat.
L’idée du PROJET est née de l’esprit de notre esprit, deux jeunes aussi dynamiques que sympathiques, amis à la vie comme à la scène. Ce concept original découle d’une part de nos expériences communes dans la restauration et l’hôtellerie, de nombreux voyages, et d'autre part d’une envie d’agir positivement dans le monde d’aujourd’hui, en accord avec les nouveaux enjeux du 21ème siècle.
Le restaurent se veut ainsi le pont construit de notre passé pour tendre vers l'avenir
Créer un lieu pour boire un verre, pour refaire le monde jusque tard dans la nuit, débattre de mille sujets avec d'autres, leur offrir à manger et de quoi se divertir. C'était notre envie. Mais nous étions aussi tous deux habités par les problèmes qui traversaient alors notre société, ses dysfonctionnements, ses malaises et ses inerties. Donc oui pour le verre mais à condition qu'on agisse pour améliorer les choses. C'était notre exigence.
Concrètement ça donnerai ça...…La structure entièrement construite écologiquement (construction en bois et objets recyclés, toilettes sèches, douches solaires, éoliennes, panneaux solaires, utilisation de l'eau de mer après désalinisation)
...On en a des idées dans la besace: théâtre d'improvisation, comédie club, rencontres littéraires, débats, café-concert, espace de presse alternative, vernissage & expos d'artistes locaux, conférences, ateliers, concerts et festivals de musique etc.
…La structure flottante ce veut être à la foi une station d’épuration des eaux et un jardin botanique.
… On propose et enseigne un exemple de gestion des déchets.
...On est un espace de création et d'initiatives pour développer des projets en commun avec le réseau associatif. (Afreeca Child, Sos Enfants Des Rues de Kaolack, Mission Inter Sénégal, World Vision, Mission Union Mondial, Toscan, Enda Tier Monde, etc.)
...On travaille avec des produits bio, locaux et issus du commerce équitable pour vous composer des plats inoubliables.
...On nettoie vos assiettes avec des produits d'entretien écologiques. Tant qu'à faire.
...On finance des programmes de reboisement, on organise aussi des nettoyages de plage en essayant de sensibiliser aux problématiques environnementales. Parce que de la plage à votre assiette, il n'y a qu'un petit pas.
...On éclaire le radeau grâce aux énergies renouvelables. Mais au pire on fait ça à la bougie !
...On est une activité génératrice de revenus pour financer divers programmes en faveur des enfants des Rues. (Par le biais des associations Afreeca Child, Village Pilote, Sos Enfants des Rues de Kaolack, Mission Unie Mondial, Mission Inter Sénégal et Marple)
...On contribue au renforcement du lien social, de la coopération et de la mixité entre les générations (au travers d'activités, d’enjeux et d’intérêts qui unissent et rassemblent, où les différences de chacun seront une force plutôt qu'un problème).
...On participe pleinement à la vie économique locale, à la création d'emplois et au rayonnement de la région.
...On tient à respecter notre éthique qui, sans en démordre, placera toujours l'humain avant le consommateur.
LE PROJET est une utopie en chantier. Voilà donc ce que ça pourrait être. Il ne manque désormais plus que vous à bord !