Eté 2014, On défonce tout !
Comme je ne peux travailler là -haut qu'en été en raison de mon travail et de mon lieu de vie (Montpellier), pendant l'année, je réfléchis beaucoup à la campagne de travaux suivante.
Là , grosso modo, j'ai décidé de conserver ce qui est conservable: La...Afficher la suite Eté 2014, On défonce tout !
Comme je ne peux travailler là -haut qu'en été en raison de mon travail et de mon lieu de vie (Montpellier), pendant l'année, je réfléchis beaucoup à la campagne de travaux suivante.
Là , grosso modo, j'ai décidé de conserver ce qui est conservable: La belle charpente au-dessus des murs et encore, même les sablières sont pourries ainsi que les pieds des colonnes en bois.
Solution: un coup de lunette niveau, en haut, on étaye et on garde, en dessous... sans merci, on rase!
Le projet est aussi de gagner de la hauteur car le rez-de-chaussée est très bas de plafond. Je veux aussi que la maison ait de bonnes fondations pour y poser des murs neufs, un solivage neuf pour supporter la charpente ancienne.
Sans pitié, mais avec beaucoup de précaution nous sommes entrés dans la maison à la pelle mécanique et avons déblayé la terre et surtout le roc sur toute la surface de la construction et ce sur environ un mètre de profondeur. Quelques mètres cube de gravats donc !
La maison ne tient plus que sur des étais. Nous pataugeons dans la boue à en perdre les godasses, l'été est pourri, les journées sous la pluie sont rudes et le moral des troupes est parfois en berne.
Une fois les fondations coulées, nous avons monté les murs, positionné les piles de pierres, les poteaux en bois, le solivage et enfin la maison, du bas vers le haut, a retrouvé son unité structurelle.
Il faudra ensuite fermer le chantier pour l'hiver, pose du bardage et de cloisons provisoires de chantier pour les points non encore terminés.
Je quitte le chantier fin aout épuisé mais la maison est close, l'hiver peut bien venir!
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