Maxime B. sur son chantier Le chalet autonome et partisan des...

Eté 2015, vers un chalet habitable...

L'idée des prochaines campagnes de travaux est de rapidement pouvoir habiter la maison pendant les travaux. En effet cette année encore et comme les deux précédentes, je suis obligé de redescendre en bas dans le village pour dormir. Je perds près de...
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L'idée des prochaines campagnes de travaux est de rapidement pouvoir habiter la maison pendant les travaux. En effet cette année encore et comme les deux précédentes, je suis obligé de redescendre en bas dans le village pour dormir. Je perds près de deux heures par jour en trajets et mon ascenseur émotionnel fait du yoyo. Je suis heureux quand je suis dans ma baraque et malheureux quand je m'en éloigne. Ca aura toujours été comme ça et cela depuis tout petit. On y montait avec mes grands parents parfois. Ma grand-mère passait le balais, craquait l'allumette et faisait des beignets de pommes de terre qu'elle nous servait avec de la tomme et du jambon de montagne. J'en ai jamais remangé d'aussi bon. J'étais tout petit. Mon grand père lui, bricolait par-ci par-là. Il entretenait la maison, passait un coup de faux tout autour, reclouait une tôle, rebouchait un trou dans un des murs. Quand je l'avais bien aidé, que j'avais été bien brave, comme disait ma grand-mère, il posait sa bouteille de Panach' vide sur une buche et il m'apprenait à tirer à la carabine que je ne manquais jamais de lui rappeler de prendre expressément avec nous avant le départ, quand il avait fini de charger la voiture et que je le soupçonnait de l'avoir oubliée, le calibre.

Je digresse...

Donc, un chalet sans son fourneau, c'est non! Un fourneau sans sa cheminée c'est non ! Allez hop, au boulot ! Il faut construire une belle et solide sortie de cheminée. J'ai décidé qu'elle ressemblerait en toiture au grosses cheminées coniques des chalets traditionnels alentours. Les conduits, autrefois, étaient bâtis tout en bois et descendaient jusqu'au rez-de-chaussée. Les paysans, dans le vaste espace ainsi disponible, suspendaient plusieurs jambons à la fois et les faisaient fumer ensuite.

J'ai préconçu le châssis de la cheminée en atelier. Fermement boulonné dans les chevrons, je l'ai habillé de planches et ensuite de zinc. En intérieur il abrite un tuyau d'évacuation de fumée en double peau. Par soucis de sécurité la charpente de la cheminé est entièrement isolé de ce tuyau par de la laine de roche M0. Un réducteur permettra de raccorder au conduit double peau, un tuyau de poêle simple peau en diamètre 120 mm. Je n'ai pas encore trouvé le fourneau.

Bon, ensuite j'ai pas fait que ça quand même ! A l'intérieur:

Pose du plancher sur le solivage, 55 m².
Fabrication de la mezzanine en vieux bois de récupération du chantier de démolition des années précédentes, 20 m².
Pose de la porte de la grange en vieux bois de récupération également. Ma raboteuse a adoré les clous :)
Quelle galère, toute la quincaillerie est ancienne: les clous forgés, les boulons avec des écrous carrés, la serrure, les pentures, les gonds...
Le résultat dépasse mes espérances: on dirait une vraie vieille porte qui aurait des secrets à me raconter...
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