Je m’appelle Alex, j’ai 39 ans et je suis ingénieur en mécanique. J’ai pas mal bougé ces dernières années et vécu dans différents endroits. J’ai consacré une grande partie de mon temps libre à des projets associatifs, notamment sur des festivals en Allemagne, où je vis depuis plus de dix ans.
J’ai déjà encadré plusieurs chantiers, que ce soit sur des bâtiments ou pour la construction de scènes. Je n’ai pas de formation professionnelle dans le bâtiment, mais j’adore travailler de mes mains et apprendre en pratiquant. J’aime rencontrer des gens et je suis attaché à la richesse que crée la diversité. Je crois profondément au collectif, et c’est ce qui me pousse à vouloir partager ce lieu.
En achetant ce petit coin de montagne et ses vieux murs en pierre, j’ai réalisé un rêve — un retour aux sources, pas très loin de l’endroit où j’ai grandi, dans le sud-ouest de la France.
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Le lieu
La Bergerie est un petit havre de paix situé à 1100 mètres d’altitude, en plein cœur des Pyrénées ariégeoises. Le terrain de montagne qui l’entoure s’étend sur environ 7000 m² : un véritable écrin de verdure, parfait pour les amoureux de la nature, les balades, les moments de calme et les contemplations.
Les anciens propriétaires ont consacré plus de 30 ans à restaurer ce lieu, qui n’était à l’origine qu’une ruine. Malgré les rénovations, il a su garder toute son authenticité : chargé d’histoire, il offre une vraie parenthèse hors du temps. Que ce soit en été, avec la vue sur les sommets ariégeois, ou en automne au coin du feu, on y vit des moments simples et précieux.
L’accès au lieu, qui se faisait autrefois uniquement à pied, a été amélioré : un chemin permet désormais l’accès en 4x4. Un petit parking a aussi été aménagé un peu plus haut, et quelques places sont disponibles au village, à quelques kilomètres.
En arrivant, vous pourrez vous désaltérer à la source naturelle présente sur le terrain.
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Le chantier
Il y a encore beaucoup à faire à la Bergerie, et ma vision est d’en faire un lieu simple mais chaleureux, capable d’accueillir des groupes d’environ 20 à 30 personnes (10 à 12 en hiver).
Les aménagements extérieurs entamés lors du précédent chantier devront être finalisés cet été : cela inclut notamment la création de sanitaires, d’une cuisine extérieure et d’infrastructures essentielles pour pouvoir vivre sur place (toilettes, douches, etc.) avant d’attaquer les travaux intérieurs de la maison.
Cette année, une entreprise locale interviendra pendant les deux premières semaines de septembre pour refaire les joints des façades en pierre de la maison. Ce chantier sera l’occasion d’apprendre aux côtés de professionnels tout en participant activement à cette étape importante de rénovation.
Petit à petit, au fil des chantiers et des années, les infrastructures du lieu — murs, escaliers, réseaux d’eau et d’électricité — seront consolidées et développées.
Le second œuvre de la maison devra aussi évoluer progressivement, en plusieurs étapes. Il donnera lieu à d’autres chantiers que je proposerai en temps voulu.