Publication de Audrey Y. sur son chantier Écoconstruction en ossature bois et paille

Audrey Y. sur son chantier Écoconstruction en ossature bois et...

2 jours - Tulle, Corrèze (19)

Le sol prend vie, couche après couche…

Ces derniers jours, le chantier nous a offert quelque chose de rare : cette sensation que la matière elle-même travaille avec nous.
Un pas après l’autre, une couche après l’autre… et tout avance comme si le lieu voulait se révéler.

Avant...Afficher la suite Le sol prend vie, couche après couche…

Ces derniers jours, le chantier nous a offert quelque chose de rare : cette sensation que la matière elle-même travaille avec nous.
Un pas après l’autre, une couche après l’autre… et tout avance comme si le lieu voulait se révéler.

Avant d’arriver à la quatrième couche, il y a eu tout ça :
– On a poncé tout le sol avec la surfaceuse (un nuage de poussière qui valait chaque seconde).
– Audrey a fait un dessin à la craie, pour imaginer comment apparaîtront peut-être les fausses pierres — un test simple, mais tellement magique à voir.
– On a coupé toutes les remontées de la mousse de désolidarisation, ces petites choses qu’on traîne depuis longtemps et qu’on était si heureux de voir disparaître. C’était émouvant de couper ces mousses qu’on avait montées ensemble avec Raph et Alex — un souvenir de ce moment d’équipe juste avant de couler la chape de béton.
– Puis on a posé le treillis en fibre de verre, collé avec une résine époxy.
– Le lendemain, 1ʳᵉ couche de béton ciré.
– Le jour d’après, 2ᵉ couche.
– Le soir : 3ᵉ couche.
– Et hier… la 4ᵉ couche.

La quatrième couche… c’est un monde à part.
Alors que les premières demandent de la patience, du souffle et quelques batailles avec la spatule, la dernière glisse seule, comme si elle savait où aller.
C’est doux, fluide, hypnotisant.
La magie pure du béton ciré.

La vidéo postée hier montre tout ça.
Si tu ne l’as pas encore vue, file la regarder — elle dit mieux que les mots le plaisir de cette dernière passe.

Maintenant… on respire.
On laisse sécher, on écoute le chantier, on laisse l’énergie retomber.
Puis viendra le moment des vernis, des fausses pierres, des détails, de la révélation finale.

Pour l’instant, on savoure.
Le sol n’est plus un sol : il devient ce qu’on avait imaginé.

On ne façonne pas un béton… on façonne une vision qui s’élève.

À très bientôt,
dans notre univers chanti’créatif
Audrey&Yiannis