Couverture

Couverture : définition

La couverture de ta maison représente le revêtement extérieur de ta toiture. Elle recouvre et protège ta charpente et l’isolation de ton toit.

Elle doit être à la fois étanche et résistante face aux aléas climatiques.

La couverture canalise les eaux pluviales et participe à l’étanchéité d’un bâtiment.

Et l’esthétique dans tout ça! C’est un élément important à prendre en compte car ta couverture est la partie apparente de ta toiture.

D’ailleurs veille bien à te renseigner sur les règles d’urbanisme associées à ta zone géographique. En fonction de ces dernières, mais aussi de tes préférences et de ton budget, tu pourras choisir entre les nombreux matériaux de couverture possible :

  • ardoises
  • zinc
  • tuile en terre cuite
  • chaume et bien d’autres !

Les différents types de couvertures

Couverture conventionnelle

Les méthodes de couverture les plus couramment utilisées, et bien connues des couvreurs, sont celles avec la tuile et l’ardoise.

Elles peuvent être considérées comme écologiques si les tuiles d’argile en terre cuite ou les ardoises naturelles sont exploitées et fabriquées localement. C’est encore possible en France pour les tuiles en terre cuite. Quant aux ardoises, à l’heure d’aujourd’hui, elles sont le plus généralement importées d’Espagne.

Couverture en bardeaux de bois

Les bardeaux se présentent sous la forme de planchettes de bois (tuiles de bois). Ils peuvent servir de couverture de toit ou de façade et sont généralement cloués ou chargés de pierre. La longévité d’une couverture en bardeaux de bois de chêne, épicéa ou mélèze se situe entre 40 et 80 ans, et jusqu’à 1 siècle pour le bois de châtaignier.

Ce type de toiture doit être constituée d’une pente au minimum à 30° et assure une excellente résistance aux intempéries. Il existe deux types de bardeaux de bois :

  • Les bardeaux de bois fendus : traditionnels à l’aspect plus rustiques et irréguliers, ils offrent une meilleur durée de vie que les second.
  • Les bardeaux de bois sciés : à l’aspect plus moderne, moins onéreux que les bardeaux de bois fendus, avec une plus faible longévité en contre-partie.

Toit de chaume

La technique du toit de chaume étaient très répandue jusqu’au XVIII ème siècle, en raison de ses bonnes capacités d’isolation thermique et du faible coût de ses matériaux.

Les couvertures sont constituées de roseaux, de paille de blé ou de seigle, de genêts, de joncs etc. Cette technique est très appréciée pour ses qualités d’isolant naturel, aussi bien thermique qu’acoustique.

Elle refait surface avec des nouveaux outils qui permettent d’obtenir une meilleur résistance au feu. La pente du toit doit être au minimum de 40° .

Actuellement, la durée de vie des couvertures en chaume peut atteindre 50 ans, en prenant un compte un entretien tous les 3 ans afin d’éliminer les chaumes endommagées.

Toit végétalisé

Les techniques de toiture végétalisée existent depuis l’époque néolithique. Le principe est de recouvrir un toit plat ou à faible pente (jusqu’à environ 30°) de végétation. Les toits végétalisés présentent de nombreux avantages en terme de protection de la biodiversité et de l’environnement : création d’écosystème, optimisation de la photosynthèse, du cycle de l’eau etc. Ils garantissent également un bon confort thermique d’été et permettent de lutter contre les îlots de chaleur en milieu urbain.

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les toits végétalisés offrent bien souvent une meilleure stabilité et étanchéité que les toitures classiques. En effet, le système racinaire peut retenir jusqu’à 50% des eaux pluviales et ainsi limiter le rejet d’eau sur la parcelle et l’engorgement des réseaux d’évacuation en cas de fortes pluies.

Voici une présentation des 3 grands types de toits végétalisés les plus courants :

  • Extensif : constitué d’un tapis végétal nécessitant peu d’entretien, il repose sur un support en bois, acier ou béton. La diversité des espèces végétales est limitée, au profit principalement des plantes sauvages ou horticoles.
  • Intensif : il est beaucoup plus fourni en végétation de toutes sortes (fleurs, buissons, herbe, arbres etc.) tel un véritable jardin. Quant au support il sera forcément en béton en raison du poids plus important de la végétation. Son entretien régulier est important.
  • Semi-intensif : cette technique se situe à à mi-chemin des deux précédentes. Elle offre la possibilité d’utiliser une plus grande variété de végétaux, tels que des plantes couvre-sol par exemple.

Références documentaires

Règlementation professionnelle de la conception et réalisation de terrasses et toitures végétalisées :

  • DTU 40
  • DTU 43.1