Les cloisons intérieures sont des parois verticales permettant de compartimenter tes espaces. Leur rôle est de séparer tes volumes intérieurs d’un point de vue visuel, acoustique et parfois thermique.

Contrairement à tes murs porteurs, elles n’ont pas de rôle structurel et ne portent donc pas le bâtit. Par contre elles ont un impact sur les niveaux d’inertie et de régulation hygrométrique de ta maison.

Enfin le cloisonnement intérieur de ton logement doit être conçu pour résister au poids des aménagements intérieurs (les meubles, la déco, etc…).

Dans de nombreux ouvrages on retrouve des cloisons sous formes de plaques de plâtre, dont le bilan énergétique est loin d’être le plus intéressant…. Donc pour t’aider à trouver d’autres techniques plus écologiques et/ou plus performantes voici quelques suggestions :

Cloison en bois

Les parpaings de bois

Cette technique a vu le jour suite à la tempête de 1999, dans le but de recycler le gros volume de bois provenant des arbres tombés. Les parpaings de bois sont conçus à l’aide de bois de rebut ou de chutes de sciage, avec un large choix d’essence possible : douglas, mélèze, chêne, châtaignier, pin, frêne, hêtre…

Les avantages de ce type de matériaux sont : facilité de montage (système d’emboîtement), solidité, bonne performance d’isolation et écologique. En contre-partie de ces qualités, le prix d’un parpaing de bois sera un peu plus élevé que celui d’un parpaing traditionnel en béton.

Le bois cordé

Les cloisons en bois cordé sont composées d’un empilement de bûches de bois sèches, jointes les unes aux autres par un mortier à la chaux (le plus souvent).

Parmi les avantages de cette technique, on retrouve le caractère écologique (si le bois est local) mais aussi un bon rendu esthétique (charme rustique). Quant aux inconvénients, des petits jours (vides) entre le bois et le mortier peuvent apparaître lors du séchage. La cloison perd alors des points en isolation phonique.

Les cloisons intérieures en bois cordé sont donc plus adaptées à séparer des espaces de manière visuelle plutôt qu’acoustique.

Cloison en ossature bois

Elle est constituée d’une ossature en bois verticale, reliant le sol au plafond et se présente sous une forme pleine ou légère.

Si tu choisis d’installer des cloisons en ossature en bois pleines, tu peux les remplir avec des matériaux naturels « fait maison » (torchis, sable, terre-paille, copeaux de bois etc.), de la brique ou enfin avec des matériaux plus industriels (fibre de bois, ouate de cellulose etc..).

L’autre version d’ossature bois, légère, est constituée d’un bardage plaqué, composé de planches assemblées ou clouées.

Cloison en brique de terre compressée

Les briques de terre compressées sont liées entre elles grâce à un mortier constitué de sable et de terre.

Grâce à leurs qualités d’inertie thermique, tu as tout intérêt à positionner tes briques derrière ton poêle à bois ou en face d’une baie vitrée.

Faut-il isoler tes cloisons intérieures ?

Il n’est pas indispensable d’isoler tes cloisons intérieures, mais cela peut s’avérer intéressant pour optimiser ton confort acoustique.

Dans ce cas, on te recommande d’opter pour une isolation en matériaux biosourcés qui ne s’affaissent pas. C’est le cas des panneaux semi-rigides de chanvre, de fibre de bois, du coton recyclé ou de la ouate etc….