Economies d’eau
Economies d’eau : définition
Limiter ta consommation d’eau potable a de multiples avantages, notamment celui de préserver cette ressource très précieuse.
Mais il y a d’autres avantages associés : diminuer la quantité d’énergie utilisée pour la capter, la rendre potable, la chauffer(Eau Chaude Sanitaire), et enfin l’épurer.
Or de nos jours, il existe des solutions faciles à mettre en œuvre pour économiser l’eau. Sachant que ces dernières ne réduisent pas forcément ton confort et sont parfois gratuites.
Pour commencer, on te propose des astuces incontournables et pas chères pour réduire tes factures d’eau potable et d’énergie : embouts mousseurs, douchettes économes etc. Enfin on aborde d’autres solutions, nécessitant parfois un peu plus d’investissement (très vite rentable ! ) : la récupération d’eau de pluie, le recyclage de tes eaux grises domestiques, et enfin l’utilisation de l’eau de ton puits.
Economies d’eau : quelles solutions ?
Les astuces incontournables et pas chères
Pas besoin d’aller chercher trop loin pour faire de grosses économies d’eau. Il existe des technologies très simples et largement abordables financièrement, telles que :
- Les embouts mousseurs (prix = environ 5 €) : réduction de 30 à 50 % du débit de ton robinet, sans diminuer sa pression
- Les pommes de douche économes : à faible débit, jusqu’à 75% d’économies d’eau
Tu peux également faire la différence en changeant quelques unes de tes habitudes, comme par exemple :
- Eviter de prendre des bains
- Vérifier régulièrement s’il n’y a pas de fuites d’eau au sein de ton réseau
Pour aller plus loin et connaître encore plus d’astuces, l’ADEME a produit de très bons documents :
La récupération d’eau de pluie
Un vaste choix de solutions existe pour la récupération et l’utilisation de l’eau de pluie. En effet, cela va de la cuve en plastique dans ton jardin te permettant de stocker de l’eau pour ton arrosage, à des systèmes t’offrant une autonomie complète.
Bon à savoir : selon l’ADEME en moyenne, en 2020, un français consomme 143 litres d’eau potable par jour, dont 93% sert à l’hygiène corporelle, les sanitaires, la lessive, la vaisselle et l’entretien de l’habitat. Or tous ces besoins peuvent être couverts par de l’eau de pluie sans aucun risque.
Par contre, l’eau utilisée pour la cuisine ou la boisson nécessite plus de précaution. La loi française précise bien qu’à aucun moment ton réseau d’eau potable ne doit être en contact avec ton réseau d’eau de pluie. Cependant il existe aujourd’hui de bons systèmes de filtration pour ce type d’usage.
En bonus voici une petite vidéo très instructive produite par Pro du réseau TWIZA, Pierre d’ éc’eau-logis, spécialiste en valorisation d’eau de pluie.
Enfin si tu utilises de l’eau de pluie, contrôle sa qualité au moins une fois par an. Pour ce faire, tu peux utiliser un kit d’analyse spécifique disponible à l’achat, entre 30 et 50 €.
La réutilisation des eaux grises
Les “eaux grises” représentent les eaux usées qui proviennent de tes activités quotidiennes (douche, machine à laver etc.) à l’exception de celles de tes WC (trop sales = eaux noires) et de ta cuisine (trop chargées et grasses).
Ces eaux grises peuvent être recyclées, puis réutilisées pour l’usage de tes toilettes ou de ta machine à laver par exemple.
L’eau de puits
Pense à vérifier si ton sous-sol contient de l’eau souterraine. Tu peux solliciter l’aide d’un professionnel du forage et/ou d’un sourcier pour évaluer la quantité d’eau présente.
Et oui, car si les ressources disponibles sont suffisantes, tu as la possibilité de construire un puits ! Vigilance toutefois à t’équiper d’un bon système de filtration pour un usage domestique de cette eau. Enfin pour l’acheminer jusqu’à ta maison, tu auras besoin d’une pompe bien dimensionnée et d’un réservoir.
Les bonnes questions à se poser
- Quel niveau d’autonomie souhaites-tu atteindre ? A savoir que plus d’autonomie rime avec plus d’investissement (financier et/ou humain).
- Au final, est-ce que ça ne vaudrait pas le coup si tu prends en compte les économies financières réalisées et la limite de ton impact sur l’environnement…?
Les points de vigilance
- Vérifie bien la compatibilité de ta toiture avec la récupération d’eau. En effet, certaines sont à éviter, notamment les toitures synthétiques, les végétalisées ou celles en bardeaux. Par contre si ta toiture est constituée de tuiles d’argile, d’ardoises ou de panneaux solaires, ça convient très bien.
- Si tu récupères de l’eau provenant de la pluie ou d’un puits, il est vivement recommandé de contrôler la qualité de cette eau au moins une fois par an. Pour ce faire, tu peux utiliser un kit d’analyse spécifique disponible à l’achat, entre 30 et 50 €.
Références documentaires
- Arrêté du 21 août 2008 relatif à la récupération des eaux de pluie et à leur usage à l’intérieur et à l’extérieur des bâtiments.